Tuɣalin

Aqel-iyi, uɣaleɣ-d a kwen-sfeqdeɣ
Qalet-iyi, ileḥm lǧerḥ-iw qqdeɣ
Eǧǧet-iyi, ɣer yiḍ agi ad uɣaleɣ


D ul-iw ay' ǧǧiɣ ɣer-wen
ad t-ddemɣ ad uɣaleɣ
semmeḥɣ-asen i yaεdawen
tugim-iyi a kwen-ḥemmleɣ
tannumi tɣelb asawen
ur zmirɣ ara ad beddleɣ




Aqel-iyi, ur ḥzineɣ ur fṛiḥeɣ
Qalet-iyi, ur d iy-d-iṣaḥ ad merrḥeɣ
Eğğet-iyi, ad tt-id-waliɣ, ad ṛuḥeɣ

Malleɣ leḥmala n tullas
tesseṛẓegm-iyi tayri
fekt-iyi nnhaṛ i wseggwas
ad zeḥḥleɣ dagi am yetri
a d-ẓeṛɣ amek tga şşifa-s
ɣer yiḍ ad cuddeɣ acwari



Aqel-iyi, xas ḍset fell-i neɣ rut
Qalet-iyi, leḥya ɣef udem-iw temmut
Eğğet-iyi d zzyaṛa-w taneggarut

Ul-iw qabel ur d-ittuɣal
xas yuɣal-ed a d-yaf kniɣ
lxiṛ n-wen d lmuḥal
xas aεfest-iyi ma ɣliɣ
eğğet-iyi a s-d-kfuɣ awal
ɣer yiḍ agi ad nnejliɣ


Abdellah Hessas (1992)

Commentaires

iconoculture a dit…
Merci ! c'est tout simplement génial !!!!

à bien relire et relire.

Abder HALIT
Anonyme a dit…
gget-iyi ! un appel imposant. un cri d'une voix � ras bords. un verbe magique rabach� souvent dans le poeme kabyle.
gget-iyi ! magistralement repris par Zzi abdellah, il devient une sonnorit� � part qui resonne au fin fond de chaque amoureux.
et l'amour ! revient amplifi� avec, � chaque fois dans les vers du poete pour le vivre et le revivre vrai et authnetique.
j'adore...
axalaf n at buyahya.
iconoculture a dit…
Salut Axalaf!

décidemment, on se retrouve à chaque fois pour polémiquer autour des poèmes de ZZi abellah.
ça me gêne un peu que tu apparaisses sous une identité masquée. alors, bien que j'ai des commentaires à faire sur ton interprétation du poème, je m'en abstiens.
à+ !
Abder HALIT
GUERLELOU a dit…
Très beau travail cher compatriote.
Isefrak c'est comme l'eau de thala iguefrene: elle nous rafraichit quand on a soif.
Merci
Quel surprise de découvrir que vous êtes fan de lounis Ait - Menguellet:
Mon âme.
Abdel Hessas a dit…
@ Guerlelou,
Il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, Lounis est, à mon sens, le meilleur, du moins jusqu'à présent. Avec tout le respect dû aux autres avis. sans chauvinisme, aucun.
Anonyme a dit…
Il me semble que je dois eclaircir ma position sur le blog. Puisque l'un de ses habitues, en l'occurence, abderrehmane, m'interpelle sur le choix de ma propre signature en anonyme(axalaf).
Je comprends parfaitement l'aspect de ce malaise de repondre a chaque fois a un inconnu. Mais je suis sur que Abderehmane respecte cette volonte meme s'il l'encourage pas.
En ce qui concerne les petits commentaires que j'insere - a fur et a mesure - que les poemes sont introduit, il me parait utile d'expliquer ici la motivation.
Pour moi, chaque production , voir creation artistique(ici, il s'agit de poesie)a valeur d'expression consciente ou inconsciente personnelle d'un besoin et d'un desir au sens freudien. Donc chaque poeme de Zzi Abdellah n'est -avant tout- qu'une manifestation personnelle de quelque chose et/ou sur quelque chose de Zzi Abdellah.
Par ailleurs tout commentaire y compris le mien n'est qu'une variante de ce meme desir ou d'un autre desir personnel. Le commentaire reste une realisation qui pourrait completer ou non le poeme mais il ne le remplacerait pas et ne le representerait pas.
Je tache, dans a facon de faire dans mes commentaires, jusque la d'attraper des mots, des verbes, des metaphores, des noms...sur lesquels je pose mon regard humblement et discretement.
amicalement, axalaf n at buyahya.
iconoculture a dit…
Bonjour !

sur la question de l'anonymat, je peux comprendre jusqu'à une certaine limite. quand les commentaires ne suggèrent pas de réactions, ou n'y incitent pas. à partir du moemnt une forme de polémique ou de sépculation critique s'installe, l'anonymat n'est plus de rigueur, car on ne peut s'engager dans "un bras de fer" d'idées ou dans un débat qu'à visage découvert.
revenant à votre analyse (le vouvoiement s'impose par la nature de votre identité) le poète, en l'occurence M.HESSAS, ne nous demande pas que nous nous intéressions à sa personne, il nous soummet son oeuvre. donc toute discussion sur la personne, fut-elle scientifique comme vous le suggérez, est mon sens hors contexte. vous savez ! beaucoup d'artistes, des poètes puisque c'est le sujet, sont craintifs devant les averses d'éloges, souvent gênés; ne pouvant les assumer. un proverbe très connu dit: "on juge l'arbre à ses fruits". intéressons nous donc au fruit (de l'oeuvre) et l'arbre ( le poète) n'en sera que ravi et satisfait !

en toute amitié !

Abder HALIT
Abdel Hessas a dit…
Permettez-moi de résumer cette petite "polémique" entre Abderrahmane et Axalaf par ce proverbe Kabyle : ( Wa maêdur, wa d lheqq-is ).
J'enchainerai en disant qu'il se trouve des personnes qui veulent poser des commentaires et qui sont dans l'"obligation" de le faire sous anonymat pour des raisons propres à elles. Cela d'une part. D'une autre part, si ces mêmes personnes se retrouvent engagées dans un débat ce serait la conséquence de leur persistance légitime à défendre leur idée.
Par contre, la partie se présentant avec son nom authentique peut à tout moment rompre le débat, ce qui est légitime en soi, également. à partir de ce moment, tout commentaire en forme de réponse devient polémique.
Une dernière chose si vous permettez : Les commentaires ne doivent concerner que l'objet de l'édition.
Merci à tous, pour tout.
guerlelou a dit…
Ton commentaire sur Ait-Menguellet ne reflète pas tes vrais pensées cher Amsebrid.
Loin d'être convaincu.... réfléchi bien et reviens moi... avec ton commentaire sur facebook.
n'est aveugle que celui qui ne vois pas... et qui dis des .....

guerlelou
Abdel Hessas a dit…
@ Guerlelou...
Si, si. mon commentaire est sincère et j'y tiens toujours. C'est le meilleur actuellement du point de vue "paroles". Ce que j'ai dit sur facebook c'est ce que répète beaucoup de gens sur l'appartenance de ces poèmes. Pourquoi j'en doute ?
A-tu entendu Lounis répondre à des questions de journalistes ?
Je n'arrive pas à reconnaitre le grand Aït-Menguellet lorsque j'entends le petit. Crois moi, je n'exagère pas, lorsqu'il parle il est au-dessous de l'ordinaire. Mais, je le répète ces poèmes, s'ils lui appartiennent vraiment, sont d'un niveau jamais atteint, et ça me fait toujours plaisir de l'écouter.
Sans rancune.
guerlelou a dit…
Comment avez-vous vous de doute sur l'appartenance de ses poèmes ? y a t'il quelqu'un qui peut l'alimenter durant toute une carrière? s'il existe un tel personnage, je lui tire chapeau.
je suis convaincu et à 100% que c'est lui le compositeur, sauf quelques anciennes chansons (non incluses dans ses six albums années d'or )qui sont de Kamel Hemmadi.
mes excuses... cher amsebrid et mes remerciements.
guerlelou

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